La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente une seconde exposition de l’américaine Sarah Szé.
Twice Twilight œuvre monumentale s’expérimente comme un dialogue avec les espaces tout en transparence du bâtiment et nous invite à évoluer autour et à l’intérieur d’une sphère dans laquelle sont projetées photographies et images en mouvement.
Son architecture légère, fragile structure de bois et de métal, apparait suspendus dans l’espace.

Mettre une étiquette sur l’œuvre de Sarah Sze serait l’enfermer. Architecture, peinture, sculpture, l’exposition De Nuit en jour permet à l’artiste de jouer avec toutes les disciplines.
Pourtant, au fil des installations, c’est l’omniprésence de la photographie et de l’image qui s’impose. Pour cette exposition, l’Américaine choisit d’assembler objets du quotidien et images en mouvement dans des installations aériennes et sophistiquées. Là, Sarah Szé s’intéresse à l’omniprésence des images: photographies de magazines, images venues d’Internet ou de l’espace.
Toujours plus présentes dans notre époque, elles deviennent ici les objets d’une quête de sens, d’une réflexion sur notre relation au temps ou aux objets.

L’installation, Twice Twilight a été créée pour l’exposition. La scénographie est pensée pour l’espace si particulier qu’offre la Fondation Cartier pour l’art contemporain.
Le bâtiment situé en plein cœur de Paris est un lieu jouant sur les transparences et permet un dialogue inédit entre les œuvres et les espaces.
Plongé dans l’obscurité, en immersion totale, le visiteur perd tout repère. Rêve ou réalité, infiniment grand ou petits objets extraits de la vie quotidienne : la scénographie brouille les pistes, repousse les frontières et les idées préconçues.
L’espace, à la fois transparent, sombre et éclatant, devient indispensable aux deux installations.
L’exposition De Nuit en jour se révèle un jeu d’oppositions. Les œuvres, maquettes monumentales, délicates installations aux forces titanesques, sont portées par l’espace qui les accueille.